Tout pr?s de moi il y a lui qui dort. Seul le haut de sa t?te ?merge du repli chaud de la couverture. Je pose ma paume au creux de ton r?ve ; ton sommeil est un myst?re insondable.

Ce fil de mots qui s'emm?le dans mes jours les deux poings sur les hanches, d?but d'une phrase, d'un roman, d'une vie? D?but en tout cas.
J'aime tant les mots de Marion parce qu'au bout il y a autre chose qu'eux-m?mes, l'intensit? et le monde (l'intensit? du monde).

Je voudrais dire aussi, quand ses sourcils font comme un serpent ondulant sur son front. Mes mains qui passent, c'est pour tenter d'apprivoiser seulement.