Le chemin s??tendait en une longue pente
O? s?en venait un c?ur enivr? de douceur
La terre ?tait humide et la d?marche lente
Ma muse par les bois me disait la langueur

Le soleil s?endormait dans des draps de lueurs.
Mes doigts qui effleuraient quelque bouquet de menthe
Caressaient les soupirs d'une suave senteur
Et mon pied se glissait dans une herbe indolente.

Voluptuaire et calme, le soir fr?lant mon ?me
Tombait en m?moire d?un nuageux velours
Ses replis accablaient la vie d?un sommeil lourd

Et le regard errant mais brillant d?une flamme
Choisissant parmi tous l' arbre majestueux ;
Dans ma main la corde qui me rendra heureux.