lundi 23 février 2009
The place of mirrors
lundi 23 février 2009 à 20:46
Des nuits que je r?ve de Chicago, que je me r?veille avec l'?clat de la neige et du lac Michigan incrust? derri?re les paupi?res. Et fich? dans le coeur.
Green Mill
La femme blonde ressemble, de profil, ? l'actrice des Ailes du D?sir de Wenders. Elle ne regarde jamais l'orchestre de jazz manouche enfi?vr?, parcouru de sursauts. Grave. De face on voit qu'elle a un visage plus ovale et plus fin, des cheveux plus longs, un manteau de fourrure. Beaut? slave et m?lancolique, joue avec sa coupe de rouge et sourit imperceptiblement quand les applaudissements bourdonnent. Dans un autre coin, un couple m?le et entrem?le doigts et peau, la jeune femme s'ennuie sans doute un peu, mais ses yeux brillent quand les notes deviennent folles ; derri?re eux deux ?tudiants un soup?on n?glig?s ?coutent religieusement. Tous projet?s, et moi avec, au temps de la prohibition et des speakeasies, dans ce bar et club de jazz qui fut le pr?f?r? d'Al Capone.
Lake Michigan
D'un bleu tirant sur le vert, glac?. Marcher des heures, t?te baiss?e, ?blouie. Ma montre s'est arr?t?e ? quatre heures et quart. J'ai perdu toute notion du temps et du froid, ne restait que Lake Shore d?serte, l'azur lancinant et mes pas mal assur?s. ?cume et vent : un horizon violent.
Downtown - the Loop
Buildings qui, de pr?s, disparaissaient les uns derri?re les autres. Les rues sont toujours aussi larges. Les gens toujours aussi rares. La ville nord-am?ricaine est immensit? et solitude. Je comprends mieux ma douleur sans contours, ? Montr?al.
Appris par c?ur et murmur? toute la journ?e Changing of the guards, version de Patti Smith, n?e ? Chicago un jour de temp?te.
The Captain is down but still believing that his love will be repaid.
Green Mill
La femme blonde ressemble, de profil, ? l'actrice des Ailes du D?sir de Wenders. Elle ne regarde jamais l'orchestre de jazz manouche enfi?vr?, parcouru de sursauts. Grave. De face on voit qu'elle a un visage plus ovale et plus fin, des cheveux plus longs, un manteau de fourrure. Beaut? slave et m?lancolique, joue avec sa coupe de rouge et sourit imperceptiblement quand les applaudissements bourdonnent. Dans un autre coin, un couple m?le et entrem?le doigts et peau, la jeune femme s'ennuie sans doute un peu, mais ses yeux brillent quand les notes deviennent folles ; derri?re eux deux ?tudiants un soup?on n?glig?s ?coutent religieusement. Tous projet?s, et moi avec, au temps de la prohibition et des speakeasies, dans ce bar et club de jazz qui fut le pr?f?r? d'Al Capone.
Lake Michigan
D'un bleu tirant sur le vert, glac?. Marcher des heures, t?te baiss?e, ?blouie. Ma montre s'est arr?t?e ? quatre heures et quart. J'ai perdu toute notion du temps et du froid, ne restait que Lake Shore d?serte, l'azur lancinant et mes pas mal assur?s. ?cume et vent : un horizon violent.
Downtown - the Loop
Buildings qui, de pr?s, disparaissaient les uns derri?re les autres. Les rues sont toujours aussi larges. Les gens toujours aussi rares. La ville nord-am?ricaine est immensit? et solitude. Je comprends mieux ma douleur sans contours, ? Montr?al.
Appris par c?ur et murmur? toute la journ?e Changing of the guards, version de Patti Smith, n?e ? Chicago un jour de temp?te.
The Captain is down but still believing that his love will be repaid.